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HUILE : PORTRAIT DU MARÉCHAL FOCH, Première Guerre Mondiale.

Vendu
HUILE : PORTRAIT DU MARÉCHAL FOCH, Première Guerre Mondiale.

Huile sur toile de très bonne facture, non signée, exécutée très certainement dans la toute fin du conflit ou dans l'immédiat après-guerre.
Hauteur : 61 cm
Largeur : 50 cm

Très bon état de conservation, deux restaurations sur la toile.
France.
Première Guerre Mondiale.

Ferdinand Jean Marie Foch est né à Tarbes, le 2 octobre 1851. Ferdinand est le sixième des sept enfants de Napoléon Foch (1803-1880) et de Sophie Dupré (1812-1883). Son père est un fonctionnaire originaire du Comminges (Gascogne). Quant à sa mère, elle est la fille de Jacques-Romain Dupré (Loriol, 1771 - Argelès-de-Bigorre Hautes-Pyrénées, 26 janvier 1852), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire, et de Marie-Anne Ducot.

À la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870, il s'engage au 4e régiment d'infanterie. À la fin de la guerre franco-prussienne, il décide de rester dans l'armée et intègre l'École polytechnique, choisit l'école d'application de l'artillerie et du génie dont il sort en 1873 comme officier d'artillerie. Il est affecté comme lieutenant au 24e régiment d'artillerie. En 1876, il suit au sein de l'école de cavalerie le stage des officiers d'artillerie montée. Le 30 septembre 1878, il devient capitaine. Il arrive à Paris le 24 septembre 1879 comme adjoint au service du personnel du dépôt central de l'artillerie. Il entre ensuite à l'École supérieure militaire comme élève, effectue en 1885 le stage de l'école au 16e corps d'armée et devient lui-même professeur à cette école de 1895 à 1901. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratégie et tactique générale, et devient l'un des théoriciens français de l'offensive. Il se fait connaître par ses analyses critiques de la guerre franco-prussienne et des guerres napoléoniennes. Il poursuit son ascension dans l'armée : promu lieutenant-colonel en 1898, il est nommé colonel en 1903, puis général de brigade (1907).
Il assume le commandement de l'École de Guerre de 1907 à 1911, année où il est nommé général de division ; puis en 1913, général commandant de corps d'armée, à la tête du 20e corps d'armée de Nancy.

Durant la Grande Guerre, il commande le 20e corps d'armée de Nancy, appartenant à la IIe armée du général de Castelnau. Le 14 août 1914, pendant la bataille de Lorraine, son corps avança vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdes pertes. La déroute du 15e corps à sa droite le contraignant, cependant, à la retraite. Foch parvint à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand Couronné qui couvre Nancy et en contre-attaquant, empêchant les Allemands de traverser la Meurthe.

C'est pour ces actes qu'il fut choisi pour commander la IXe armée lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armées britanniques, françaises et belges durant la course à la mer. Avec le chef de l'état-major, Maxime Weygand, Foch dut gérer la retraite de la Marne, alors qu'il venait à peine d'être nommé à son poste. Il aura alors ces mots restés célèbres : « Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. »6. Sa contre-attaque était la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permit de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui valut une nouvelle promotion et le 4 octobre 1914, il fut nommé commandant-en-chef adjoint de la zone Nord, avec le général Joffre. Le 13 octobre, les Allemands lancèrent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduisit à nouveau lors de la première bataille d'Ypres. À chaque fois, Foch parvenait à sortir les troupes françaises de situations très difficiles.
À l'origine de la bataille de l'Artois (1915) et de celle de la Somme (1916) il tombe en disgrâce provisoire, conséquence de sanglants échecs, (Lucien Lacaze, ministre de la marine et par intérim de l'armée : « au moment où l'état de votre santé vous oblige à abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient à témoigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (médaille militaire) la reconnaissance du pays ». En décembre 1916, le général Joffre le relève du commandement du GAN (groupe d'armée nord). Joffre sera lui-même limogé quelques jours plus tard. Cette disgrâce est relative car le général Lyautey, nouveau ministre de la guerre lui fait obtenir un commandement provisoire du groupe d'armée de l'est (GAE), le 18 janvier 1917, car le général Curières de Castelnau est en tournée en Russie. Il lui est également confié la tâche de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse, il a son poste à Senlis. Plus tard il sera envoyé en Italie pour rétablir la situation après le désastre de la bataille de Caporetto.
Le 22 août 1917, se tient la première séance de la commission d'enquête (le général Joseph Brugère en est le président, le général Gouraud et Foch y siègent) « chargée d'étudier les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'offensive dans la région de l'Aisne du 16 au 23 avril 1917 (bataille du Chemin des Dames) et de déterminer le rôle des généraux qui ont exercé le commandement dans cette offensive »7 . C'est une mission délicate, « qu'il condamne et il sera accusé par les militaires d'ignorance… qu'il excuse, et il lui sera reproché par les politiques indulgence et esprit de clan »8. Le 27 octobre, 2 divisions françaises, 2 divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un QG sont dirigés vers l'Italie. Le 28 octobre 1917, le général Duchêne commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le 29 à Trévise. Il restera en poste de nombreux mois.
Le 7 novembre, le Conseil suprême de guerre, où chaque pays est représenté par le chef et un membre de son gouvernement, est instauré « en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental [… et] de veiller à la conduite générale de la guerre. »9. Il a son siège à Versailles.
Le 26 mars 1918, à Doullens, il est nommé commandant-en-chef du front de l'ouest, avec le titre de généralissime, "le général Foch est chargé par les gouvernements britanniques et français de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'ouest"10. Bien qu'il ait été surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de l'année 1918. Le 6 août 1918, il est fait maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui force l'Allemagne à demander l'armistice, le 11 novembre 1918.
Il fait partie des signataires alliés de l'armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. Il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni et de Pologne, à l'issue de la Première Guerre mondiale. Le jour de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie française, au fauteuil n°18.

Le Maréchal décède le 20 mars 1929 à Paris.
Référence : R377/6328
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